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Mes passions

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"Deuxième volume de la série «Mémoires d'un médecin» après Joseph Balsamo, Le Collier de la Reine précède Ange Pitou et La Comtesse de Charny. Ecrit de 1848 à 1850 avec Auguste Maquet, le livre est consacré aux dernières années de la monarchie" (source


Quatrième de couverture 

Le Collier de la Reine est l'un des romans les plus romanesques d'Alexandre Dumas. Il se consacre à un épisode authentique du règne de Marie-Antoinette. La machiavélique comtesse de La Motte trame de ténébreuses intrigues et tend un piège qui révèle que la reine est une femme exposée aux atteintes du monde et aux violences de la passion. La prémonition d'une fin terrible plane sur toute la fiction et l'inscrit dans l'Histoire. Un roman d'aventures sous-tend la réalité historique et rend sa description palpitante. La figure mythique de Cagliostro, l'homme aux mille vies, incarne le thème du vengeur masqué, du héros satanique comme le sera Monte-Cristo. Jeanne de La Motte rappelle Milady, la femme maléfique. On ne manque ni de demeures mystérieuses, ni de secrets, ni de passages dérobés, ni de figures masquées, ni de fausses reines. De cette histoire, et de l'Histoire, personne ne sortira indemne : point de happy end. 


Ce que j'en ai pensé 

Jeanne de Valois, comtesse de la Motte, vit dans la misère. Le cardinal Louis de Rohan est très attiré par la Reine Marie-Antoinette et il est prêt à tout tenter de l'approcher mais celle-ci lui refuse tout honneur. Le comte de Cagliostro va pouvoir entrer en scène et monter toute son intrigue pour disgracier la reine en réunissant ces deux personnages : 
Jeanne, à force de sollicitations, a été admise dans l'entourage de la reine. Elle découvre que celle-ci a très envie d'un magnifique collier de diamant mais vu la pauvreté des finances de l'état la reine refuse de l'acquérir. Jeanne persuade alors le cardinal de Rohan qu'offrir ce collier à la reine serait pour lui le moyen de conquérir la souveraine. Marie-Antoinette accepte le bijou mais s'engage à le rembourser. Mais ni la reine ni le cardinal ne peuvent assurer le paiement de la première échéance. L'escroquerie peut commencer et bientôt les rumeurs des frasques de la reine vont s'intensifier. 
Alexandre Dumas sait sans conteste nous faire entrer dans son histoire, il n'hésite pas à nous faire des apartés pour nous aider à mieux comprendre. Ce récit renferme nombre de sentiments : amoureux, amitieux, fraternels, criminels et même politiques. C'est un récit plein d'émotions, une machination qui aura de terribles conséquences et où personne n'en sortira indemne. 
C'est un roman historique même si la fiction y est judicieusement intégrée, car parallèlement à cette intrigue, on devine bien Marie-Antoinette dans sa vie de reine qui impose ses volontés et qui prend quelquefois la place du roi. Un roman que je vous invite à découvrir si cela n'est déjà fait. 




J'ai eu le coup de cœur pour cette japonaise, sa posture des plus gracieuse et l'élégance de son kimono. Une bande autour et un simple quiltage ont fait ressortir les contours et les plis de ces jolis drapés. Aujourd'hui ce délicieux panneau éclaire par sa douceur un petit espace de mon domicile.

Comment faire le quiltage (ou Matelassage)

C'est un travail minutieux mais il est indispensable et sera plus ou moins travaillé. Il est destiné à donner de la solidité à l'ouvrage et aussi à enrichir et décorer le quilt et à lui donner du volume. Il se réalise de préférence sur un tambour.
C'est un travail minutieux qui requiert patience et persévérance pour obtenir un résultat satisfaisant.
Il faut utiliser le fil spécial à quilter, de couleur écrue si vous désirez respecter la tradition. Il existe des fils de couleurs variées, si l'on souhaite faire du "ton sur ton" ou au contraire réaliser un contraste plus décoratif.
Choisir une aiguille spéciale à matelasser courte (n°9 ou 10) qui permet, sans la casser, de faire en une seule fois plusieurs petits points réguliers.
Dissimuler le noeud de chaque aiguillée dans une couture, et terminer de même par un noeud et 2 ou 3 cm de fil qui disparaîtront dans une couture et les épaisseurs de l'ouvrage.
Placer l'index de la main gauche sous le quilt bien tendu sur le tambour. De la main droite exécuter plusieurs points avant sur l'aiguille qui doit pénétrer bien perpendiculairement dans l'ouvrage.
S'assurer que les trois épaisseurs ont été bien été traversées. L'usage du dé à coudre est vivement recommandé pour ne pas se blesser en poussant l'aiguille.
Finitions
Les bandes ont été cousues avant de commencer le quiltage Les rabattre sur la doublure pour les fixer à petits points ou les coudre bord à bord.



Quatrième de couverture

Après " Itinéraire d'une délinquante juvénile ", Eugénia Patrizia Solda continue pour nous son parcours et nous plonge dans la France des années 60. A dix-sept ans, elle étouffe dans une famille dont elle ne peut accepter l'étroitesse et l'hypocrisie et se retrouve aussi confrontée à une société de classes, encore bardée de rejets et où elle, la Ritale, peine à trouver des repères. Avec une finesse et une justesse qui donnent le ton de ce livre, elle nous décrit une France ouvrière où, dans les ateliers de confection Lire la suite, l'arrogance et le mépris des chefs faisaient courber la tête des " petites mains ", la France d'avant mai 68 où sont déjà perceptibles les frémissements et la révolte d'une jeunesse qui rêvait de briser les carcans.
Quelques jours dans la vie d'une femme, une errance, des amours et des adieux, des rencontres dans les rues et les nuits de Paris, une ville magnifiquement décrite, et surtout une quête : celle d'une presque femme à la recherche d'ailleurs impossibles, et surtout en quête d'elle-même dans un univers où son corps de femme lui est prison, et où elle sait que si elle ne veut pas se perdre, il lui faut " se battre, mordre et survivre

Ce que j'en ai pensé

Elle rejette de toutes ses forces la vie de famille et l'autorité parentale, elle fait une tentative de suicide, elle erre de petits boulots en petits boulots, elle fait des fugues ; mais elle est mineure, et à chaque fois c'est le retour au domicile parental où l'attendent les reproches et les sermons. Puis elle tombe amoureuse d'un garçon des beaux quartiers qui va l'inciter à fuguer, encore une fois, pour partager avec lui quelques jours d'un été naissant. Elle espère qu'il restera avec elle, mais il a décidé de partir avec ses copains en vacances et pour elle c'est la rupture. Elle reste seule dans Paris, sans papiers, sans argent et sans toit. Elle va devoir affronter les moments tendres, la méfiance et la peur, c'est son tribut à payer pour survivre et s'arracher à la solitude et à l'abandon. Puis elle va finir par rentrer dans les "rangs". On ne lui fera aucun reproche mais pas non plus une seule marque de tendresse
Un talent certain pour raconter l'errance de cette jeune adolescente qui a fui avec ses parents l'Italie et qui se cherche mais en même temps qui souffre. Au fil des heures, elle erre dans les rues de Paris, de bonnes rencontres en mauvaises rencontres, de petits boulots en petits boulots elle va réaliser que la vie d'une jeune femme n'est pas si facile.
Une histoire dans laquelle je suis très vite entrée même si je n'ai pas lu le premier tome. Un récit poignant qui nous raconte cette jeune adolescente, qui porte en elle trop de rancune, trop d'interdits sans recours, trop de tendresse à rattraper. Une adolescente qui désire avoir son autonomie mais qui ne sait pas concilier sa liberté nouvelle avec sa sécurité. Les rues de Paris sont bien décrites, quelques photos en noir et blanc ainsi que la photo un peu vieillie de la couverture soulignent bien les années 60.

Un grand merci aux éditions Chèvre feuille étoilée ainsi qu'à Blog-O-Book



Quatrième de couverture

Un autre amour Connie et Matt Wilson sont parvenus à réaliser leur rêve : ils vivent avec leurs trois enfants dans une charmante maison londonienne. Alors qu'ils profitent d'un week-end pour passer un séjour romantique à Rome, tout bascule : Matt annonce à Connie qu'il ne rentrera pas avec elle. Elle retourne à Londres, retrouvant ses trois garçons, seule. Un autre amour est le récit intense du désespoir d'une femme dont l'heureux et paisible mariage se trouble. L'auteur explore les sentiments tumultueux de cette épouse qui s'emploiera à faire revenir celui qu'elle aime depuis l'enfance. Kate O'Riordan analyse l'ambiguïté et la fragilité des sentiments à travers l'évocation du passé duquel on ne peut réchapper. Elle fait intervenir des personnages poignants, singuliers ou drôles qui croisent le destin des protagonistes et révèle les failles de la vie qu'ils ont cru se construire.

Ce que j'en ai pensé

Elle avait eu ce qu'elle voulait depuis longtemps : elle avait épousé Matt, son amour de jeunesse, et ils vivaient heureux avec leurs trois fils dans leur maison à Londres.
Un court séjour à Rome en amoureux et tout bascule : Matt a décidé de rester en Italie et Connie, seule, va devoir faire face à ses trois enfants, vivre avec ses multiples interrogations, son désespoir et ses mensonges pour cacher cette vérité qui lui fait si mal. Puis un jour Matt est rentré mais un autre Matt qui n'est pas tout à fait le même…

J'ai éprouvé beaucoup de sympathie pour Connie même si je n'approuvais pas toujours son raisonnement. Connie qui nous fait ses confidences du temps perdu et du temps qui passe. Mais j'ai bien aimé aussi le personnage de Matt, et l'amitié de Mary C'est un roman sur l'amour et la vie d'une famille avec ses complicités, ses amours, mais aussi ses failles et ses trahisons. L'auteure a su faire réfléchir le lecteur sur les liens du mariage, mais aussi sur le poids du passé.

Je ne connaissais pas la plume de Kate O'Riordan et vraiment j'ai adhéré tout de suite à son style et à sa façon de tenir l'attention de son lecteur en éveil. Elle nous conduit jusqu'au dénouement, surprenant d'ailleurs, en nous faisant des révélations jusqu'à la dernière minute. A travers le portrait touchant de ses personnages, où le présent et le passé s'entremêlent, Kate O'Riordan nous offre un très beau roman dans lequel la sincérité est parfois plus dérangeante que les mensonges, un roman sur la famille et la fragilité de certains de ses liens, un roman sur le couple.
Comments: (2)
A l'approche de Noël, chacun recherche de jolies idées de cadeaux ou de décorations. Mais vite, mettons nous au travail !




Voici deux chemins de tables réalisés avec des tissus de Noël (mais que l'on peut réaliser avec les tissus de son choix) : un assemblage de petits carrés, facile et agréable à faire. Cela pourrait être une jolie décoration pour la table ou sur une commode.
Pour la petite botte du père Noël, le modèle est imprimé sur un tissu, il faut matelasser la botte puis la doubler et la coudre.

A vos fils, aiguilles, tissus et ciseaux !
Quatrième de couverture
A la mort de sa tante préférée, Julie ne reçoit pour héritage qu'une mystérieuse clef, accompagnée de l'adresse d'une banque à Sienne. Elle s'envole aussitôt pour l'Italie et y trouve une liasse de papiers jaunis relatant les amours d'un jeune homme prénommé Roméo avec celle qui est sans doute son ancêtre, la belle Juliette Tolomei. La Juliette de Shakespeare.
Alors que Julie déchiffre les parchemins, elle comprend que la sinistre malédiction prononcée six siècles plus tôt plane encore sur sa famille... Pourra-t-elle échapper au danger qui la guette à vouloir ainsi découvrir son destin ?

Ce que j'en ai pensé :
Julie Jacobs est une jeune américaine orpheline, qui a été adoptée avec sa sœur jumelle Janice par sa tante Rose. A la mort de celle-ci et contre toute attente, Janice hérite de la maison alors que Julie n'aura qu'une simple lettre et la mystérieuse clé d'un coffre. A la lecture de ce courrier Julie apprend qu'elle s'appelle en réalité Giulietta Tolomei et qu'un trésor se trouve en Italie où elle doit aller le découvrir. Un peu déçue, elle s'envole pour Sienne.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais après quelques pages je me suis sentie immergée dans le récit, qui, chapitre après chapitre, alterne entre les aventures de Julie de nos jours et celles de ses ancêtres de 1340 qui racontent l'histoire de Roméo et Juliette au 14ème siècle.
Ce récit est un voyage en Italie, à Sienne. A travers l'histoire de Julie, ou intrigue, rebondissements et découvertes se mêlent avec un brin de romantisme, l'auteur nous décrit l'architecture des monuments avec beaucoup de précisions, les fresques sur les murs sont si bien dépeintes qu'on a l'impression d'y être. Ce fut également un vrai plaisir d'être plongée en plein cœur du moyen âge dans les histoires de familles et les coutumes de l'époque.
Deux belles histoires qui nous font apprécier le style d'Anne Fortier qui est très agréable et très fluide si bien que ce livre se lit très vite et qu'il vous fait passer d'agréables moments.

Après l'homme qui voulait être heureux, je ne pouvais manquer cette deuxième rencontre avec Laurent Gounelle. Un titre bien mystérieux "Dieu voyage toujours incognito" pour ce délicieux roman

Quatrième de couverture :
Imaginez. Un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu’il vous demande… pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n’êtes plus le maître de votre vie et pourtant… à bien des égards, elle est plus excitante qu’auparavant ! Mais peu à peu, le doute s’installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme qui s’est immiscé dans votre existence ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont ces personnages énigmatiques dans son entourage ? Les découvertes que vous faites n’ont rien pour vous rassurer. Cette histoire, qui nous plonge dans l’atmosphère envoûtante d’un été parisien, ouvre la voie de la plus belle des réflexions sur nous-mêmes : qu’est-ce qui peut nous permettre de dépasser nos inhibitions, nos peurs et nos conditionnements, pour sortir du chemin tout tracé de notre vie lorsque celle-ci ne nous apporte pas pleinement satisfaction ?
Auteur de romans psychologiques, Laurent Gounelle est un spécialiste des sciences humaines formé en France et aux États-Unis. Ses livres expriment sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement personnel. Son premier roman, L’homme qui voulait être heureux, est devenu un best-seller international.

Ce que j'en ai pensé

Alan a eu une enfance difficile et malheureuse, sa vie d'adulte est triste et morne, envahie par ses peurs, ses doutes et auxquels vient s'ajouter une rupture sentimentale. Il décide de mettre fin à ses jours en se jetant du haut de la tour Eiffel. Près du précipice il est retenu dans ses actes au dernier moment par un certain Yves Dubreuil qui va passer avec lui un étrange pacte "Obéis-moi et je ferai de toi un homme libre", injonction bien paradoxale ! Alan se retrouve lié au dénommé Dubreuil qui va lui imposer des épreuves difficiles compte tenu de ses peurs. Mais quelles sont les véritables intentions de Dubreuil qui a l'air de se complaire dans son rôle de sauveur et de mentor, où veut-il en venir ? Et comment Alan va s'en sortir ?
Ce roman est une pure merveille. C'est bien écrit, c'est parfois amusant, parfois un peu déroutant, mais c'est un vrai plaisir.
J'ai vraiment beaucoup aimé parce que l'auteur nous raconte une histoire qui non seulement est captivante mais qui a aussi pour écho certaines problématiques concernant la psychologie. Il nous pousse, au travers de son histoire, à nous poser des questions sur nous-mêmes, sur nos peurs, nos inhibitions, nos envies, nos frustrations, notre personnalité. C'est un roman qui nous divertit tout en saupoudrant l'histoire de quelques recettes sur les mécanismes du comportement de personnes à qui par certains côtés nous pourrions bien ressembler, recettes qui pourraient bien nous aider dans certaines circonstances. Il égrène des raisonnements qui coulent de source lorsqu'on les lit, qui nous semblent évidents et qui paraissent faciles. Un livre qui vous offre du vrai bonheur et qu'il ne faut pas manquer.
Voici comment Laurent Gounelle commence son livre "La vie est un risque. Si tu n'as pas risqué, tu n'as pas vécu. C'est ce qui donne … un goût de champagne. Sœur Emmanuelle".

Retrouvez le premier roman de Laurent Gounelle, vous l'aimerez


Quatrième de couverture

Devenir instituteur, c'était le rêve de nombreux enfants dans la France de l'immédiat après-guerre. C'était l'âge d'or de l'école de la République, l'école d'antan, notre école aux odeurs de craie, de bois et d'encre violette, dont les «maîtres» exemplaires et dévoués étaient respectés de tous. Elle symbolisait la réussite et l'espoir.
Christian Signol nous en fait revivre l'histoire à travers le destin d'une jeune institutrice des années cinquante, qui devra affronter dans les villages du Lot l'hostilité tout à la fois du maire, du curé et des habitants qui ont besoin de leurs enfants dans les fermes. Elle y rencontrera l'amour de sa vie avec un autre maître issu d'un milieu totalement différent mais aussi passionné jusqu'à ce que, de réforme en réforme, ils deviennent par décret «professeurs des écoles» et ne se reconnaissent plus dans leur nouveau statut.

Ce que n'en ai pensé

Elle, Ornella Perrugi, fille d'un maçon italien, a réussi à concrétiser son rêve. Elle est institutrice. Nous sommes en 1954, sa première affectation la conduit à un hameau à 800 m d'altitude dans le Lot. Elle va très vite être confrontée aux parents qui ont besoin de leurs enfants pour les aider aux champs et qui ne les laisseront aller à l’école qu’après la Toussaint quand le froid se sera installé, même si l’école est devenue obligatoire.. Mais dans cette école il y a aussi le petit François qu'elle essaye de soustraire à la folie de son père, mutée parce qu’elle veut le défendre et le soustraire aux mauvais traitements de son père, elle va rejoindre un poste double à Peyrignac,. Ce sera la rencontre avec Pierre qui s’occupe des petits et elle des grands et le début d'une histoire d'amour. Mais la guerre d'Algérie vient troubler leur vie, les réservistes sont rappelés surtout les instituteurs car pour le gouvernement ce n'étaient pas uniquement les armes qui devaient parler en Algérie, mais aussi l'éducation. Tant bien que mal la vie suit son cours avec ses bons et mauvais moments…

Je suis une inconditionnelle de Christian Signol, il sait nous faire pénétrer dans la vie et les sentiments de ses personnages, il nous parle de cette paysannerie des années 50 où le respect et la bienveillance n'étaient pas de vains mots. Quel bonheur ces heures partagées dans la lecture de ses romans sur nos familles des années 50, dans la rencontre de ces gens simples qui accomplissaient leur travail quotidien souvent rude dans des conditions de vie difficiles. J'aime ses descriptions d'une région du sud ouest qui m'est proche, l'odeur des châtaignes, et des champignons, les rivières qui chantent, les veillées près des feux de la cheminée où se racontent les histoires. Par contre ce roman ne m'a pas autant emportée que certains, les années avec leurs évènements s'écoulent trop vite, Ornella aime ses élèves, son mari, son fils, sa mère, du moins elle le dit, mais son enthousiasme et sa tendresse ont eu du mal à nous émouvoir à travers ces pages. J'ai tout de même eu plaisir à apercevoir entre les lignes les pupitres avec leur encrier de porcelaine, le tableau noir et les grandes cartes sur les murs, la leçon de mémoire et les chants patriotiques.

Si vous aimez tout comme moi ces histoires de familles et tout ce qui touche au monde de la campagne  vous aimerez

et bien d'autres